
J'avais traîné des pieds pour aller voir Ferdinand Hodler (1853-1918) à Orsay, justement à cause d'une affiche représentant une montagne bleue (La pointe d'Andey, vallée de l'Arve en Haute Savoie) qui me déplaisait totalement et ne rend pas justice à ce portraitiste de talent.
Mais j'avais remarqué que souvent pour présenter une exposition, ce n'était pas la plus belle oeuvre qui était mise en avant mais souvent un repoussoir ou une peinture secondaire.
Maurice Denis, les peintres russes du 19ème, Hodler (toutes ces expositions ont eu lieu au musée d'Orsay) n'avaient pas, à mon avis, une affiche à la hauteur du contenu de leurs expositions.
Mais là pour Gustave, changement de cap, on revient à la belle ouvrage. Son autoportrait dans l'éclat de sa jeunesse. Dans l'ensemble des portraits présentés des années 1840 -1850, certains ont cet éclat, ce vivant. Mais plus du tout quand il vieillit. Les portraits sont de qualité, mais sans flammes.
J'ai beaucoup aimé la mort du cerf, un grand tableau de chasse dans la neige.
J'aime moins les autres scènes de chasse qui sont, soient sombres (le goudron?), soient sans relief (il peint le fond et ajoute des animaux, sans souci de l'ombre portée par exemple).
Ses nues sont pour la fin de l'exposition. Ils sont magnifiques et les seins des femmes sont bien jolis.
L'origine du monde m'a semblé grande et belle, car dans une petite salle. A Orsay elle était perdue dans une grande salle.
Les photographies exposées représentent un Courbet, plus rond que sur ses autoportraits, moins attirant. D'après, un biographe, il est obèse et alcoolique à la fin de sa vie. http://www.lagruyere.ch/archives/2004/04.08.10/magazine.htm
Pour sa vie voir :http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Courbet
pour ses oeuvres voir: http://www.repro-tableaux.com/a/gustave-courbet/&pid=Wikipedia